Tu trouves que ton chien se gratte plus que d’habitude ? Qu’il a moins d’appétit ? Ou peut-être que tu sens qu’il est « bizarre » sans savoir vraiment quoi… Alors, comme beaucoup de parents canins, tu finis par taper dans Google : parasites du chien, puces chien, ou pire : « mon chien a des vers, que faire ? ». Et te voilà plongé·e dans un océan d’articles flippants ou incompréhensibles.
Respire. On est là. Et on va tout t’expliquer, sans jargon vétérinaire, sans alarmisme… mais avec les vraies infos. Celles qu’on devrait tous connaître quand on vit avec un chien, parce que les parasites chez le chien, c’est courant. Très courant, même. Et parfois, ça ne saute pas aux yeux (contrairement aux puces).
Chez Las Almenas, on te le dit cash : un chien en pleine forme, c’est un chien protégé contre les parasites. Internes ou externes, ils peuvent causer des troubles digestifs, cutanés, comportementaux, voire bien plus graves si on ne les repère pas à temps.
Alors si tu veux :
✅ Comprendre les différents types de parasites chez le chien (puces, vers, giardias & co).
✅ Repérer les symptômes d’une infestation (même discrets).
✅ Connaître les bons gestes de prévention.
✅ Et éviter de te retrouver avec une garrapata grosse comme une olive sur ton tapis IKEA…
… cet article est fait pour toi. Allez, on lève le voile sur ces petites bêtes qui peuvent faire de gros dégâts. Et promis, on t’épargne les photos dégoûtantes.
Parasites du chien : de quoi parle-t-on exactement ?
Bon, on va pas tourner autour du pot : les parasites du chien, ce sont ces petites bestioles qui vivent aux dépens de ton chien. En clair ? Ils squattent son corps, piquent, grattent, sucent ses nutriments ou son sang… et le rendent mal à l’aise, voire malade si on les laisse faire trop longtemps.
Mais attention, on ne parle pas forcément de grosses tiques visibles ou de vers qui se promènent dans les selles. Le plus souvent, les parasites che z le chien sont bien planqués, et c’est ton chien qui finit par te le faire comprendre… à sa façon : ventre gonflé, caca chelou, grattage non-stop, perte d’énergie, poils ternes… Bref, tout sauf glamour, mais super important à repérer à temps.
Quand on parle de parasites chez le chien, on distingue deux grandes familles :
🧬 Les parasites du chien internes, comme les vers intestinaux (ascaris, ténias…), les giardias ou encore les vers du cœur (dirofilariose). Eux, ils vivent à l’intérieur du corps et volent les nutriments, perturbent la digestion… voire causent des maladies bien plus graves s’ils ne sont pas détectés à temps.
🦠 Les parasites du chien externes, comme les puces, les tiques ou certains types d’acariens (coucou la gale ou les otites à répétition). Ceux-là vivent sur la peau, se nourrissent du sang ou causent de sacrées irritations cutanées. Et spoiler : ils adorent se balader d’un animal à l’autre… et parfois, ils s’invitent aussi sur toi.
🎯 En résumé : que ça gratte à l’extérieur ou que ça dérègle tout à l’intérieur, les parasites du chien ne sont jamais une bonne nouvelle. Mais plus on les connaît, mieux on les repère… et plus vite on agit.
Et le pire, c’est qu’ils sont très fréquents. Parce que ton chien peut les attraper en flairant une crotte au parc, en buvant dans une flaque, ou simplement en jouant avec un pote canin porteur. Même un chien d’appartement peut en choper. Oui oui, même s’il ne met jamais une patte en forêt.
💡 En bref : les parasites du chien, c’est pas un truc “de campagne”. C’est un vrai sujet de santé canine, au quotidien. Et le connaître, c’est déjà un premier pas pour mieux protéger ton toutou.
Comment savoir si mon chien a des parasites ?
Tu connais ton chien par cœur. Alors, quand il commence à se comporter de manière étrange — il boude sa gamelle, se gratte plus que d’habitude ou refuse même de sortir quand tu prononces le mot magique « balade » ton radar de parent canin s’active. Et souvent, tu fais bien.
On aurait aimé que les parasites du chien déclenchent une alarme rouge façon « alerte invasion » dès qu’ils s’installent. Mais non. Ces petites bestioles savent se faire très discrètes… jusqu’au moment où ton chien commence à se comporter bizarrement. Et souvent, on met ça sur le compte du changement de croquettes, du pollen ou — soyons honnêtes — du « il fait chaud, il est raplapla ».
Mais si tu ouvres bien l’œil (et parfois… le sac à crottes aussi), certains signes ne trompent pas.
Des crottes cheloues ? Premier indice
Bon, on ne va pas y passer la journée, mais les selles de ton chien disent souvent beaucoup plus que tu ne crois. Honnêtement, c’est là que les parasites du chien laissent souvent leurs premiers indices :
- Crottes molles, brillantes, avec du mucus.
- Présence de filaments blancs (type spaghettis — glamour).
- Odeur ultra forte ou aspect très foncé (bonjour le sang digéré).
Et non, ce n’est pas toujours une « petite indigestion ». Si ça dure plus de deux jours… active le radar. Et non, les vers intestinaux ne s’annoncent pas toujours en fanfare.
💡 Tu fais partie de ceux qui ramassent les crottes sans les regarder ? Aujourd’hui, fais une pause. Oublie Instagram et regarde la production. Ça peut sauver la santé de ton chien (et ton tapis IKEA).
Changement de comportement : ton chien est bizarre, mais pas sans raison
Quand ton chien n’est plus lui-même — qu’il dort plus, qu’il boude ses jouets ou qu’il reste dans son coin alors qu’il est d’habitude pot-de-colle… c’est rarement sans raison. Et si tu t’interroges sur des symptômes de parasites chez le chien, c’est le moment de creuser :
- Fatigue inhabituelle
- Comportement apathique ou grincheux
- Difficulté à se concentrer ou à jouer
- Perte d’intérêt pour la promenade (oui, même le dimanche)
Et donc tu sais me répondre à cette question qu’on reçoit souvent : “Est-ce qu’un chien d’appartement peut avoir des parasites ?” → La réponse est OUI. Mille fois oui. Les œufs de puces et vers voyagent en cachette sur les chaussures, les vêtements… et même les sacs de croquettes.
Grattage, léchage, « danse du cucul » : les signaux cutanés
Alors là, c’est le grand classique. S’il se gratte le derrière comme un fou, qu’il traîne les fesses par terre ou qu’il se lèche compulsivement le ventre, ce n’est probablement pas un caprice. C’est peut-être :
- Une infestation de puces (même si tu ne les vois pas).
- Des vers intestinaux type ténias.
- Ou des acariens dans les oreilles (bonjour l’otite !).
Et donc tu sais me répondre à cette question : « Est-ce qu’un chien peut avoir des puces même s’il ne sort jamais ? » → Oui. Et elles peuvent venir de ta veste ou du chat du voisin. Bienvenue dans la vraie vie.
Perte de poids, appétit bizarre, ventre gonflé : tout est lié
Un chien infesté peut avoir :
- Une faim de loup mais fondre à vue d’œil.
- Ou l’inverse : il boude sa gamelle, même le pâté.
- Un ventre gonflé qui fait penser à un ballon d’eau chaude.
- Des vomissements mousseux (coucou l’acidité gastrique !).
Tout ça, ce sont des indices qu’un parasite interne est peut-être à l’œuvre. Et non, le « petit coup de mou » n’explique pas tout.
💡 Astuce : s’il pose la tête sur sa gamelle et repart sans manger, ou s’il renifle ses croquettes puis va se coucher… ce n’est pas juste une lubie. Il essaie peut-être de te dire « j’ai mal au bide, humain·e ».
Poil terne, peau abîmée, gencives pâles : le corps parle
Les parasites du chien peuvent aussi laisser des traces visibles à l’extérieur :
- Poil moins doux, chute de poils inexpliquée.
- Peau sèche, rougeurs, petites croûtes.
- Gencives pâles (⚠️ signe possible d’anémie !).
Et là, ça ne rigole plus. Une anémie peut vite devenir sérieuse, surtout chez les chiots ou les chiens plus âgés.
Et donc… quand faut-il s’inquiéter ?
👉 Si ton chien montre 2 ou 3 de ces symptômes en même temps, sur plusieurs jours, fais-le examiner. Une analyse de selles ou un simple test sanguin peut éviter des complications, et parfois même… sauver sa vie.
📌 Et si tu penses « Non mais c’est juste le changement de saison »… rappelle-toi que c’était l’Eurovision hier soir. Si ton chien commence à faire la choré de la Moldavie dans ton salon en se grattant partout, ce n’est pas pour gagner des points. C’est peut-être le moment d’aller chez le véto.
Les principaux types de parasites du chien
Bon, maintenant qu’on sait repérer les signes d’alerte, il est temps de faire connaissance avec les vrais coupables. Car oui, les parasites du chien ne forment pas une bande homogène — ils sont nombreux, sournois, et chacun a sa spécialité (grattage intensif, troubles digestifs ou infiltration express…). On les classe en deux grandes familles : les parasites externes et les internes. Et crois-nous, aucun des deux n’est invité à la fête.
Parasites externes : quand ça gratte, gratte, gratte
Ce sont les plus visibles (mais pas toujours !). Ces parasites du chien vivent sur la peau, dans les poils ou les oreilles, et provoquent des démangeaisons, des rougeurs, des plaies… ou des maladies bien plus sérieuses. Les plus fréquents ? Les fameuses puces, les redoutées tiques, les acariens et même certains moustiques. Rien que ça.
Les puces chez le chien : petites, mais costaudes
Tu ne les vois pas ? Elles sont déjà là. Les puces du chien sont rapides, silencieuses, et elles adorent se planquer dans les poils ou sous le collier. Résultat ? Ton chien se gratte comme un fou, surtout à la base de la queue ou derrière les oreilles.
Symptômes typiques :
- Grattage excessif (niveau : concert de rock avec la patte)
- Perte de poils localisée
- Petites croûtes ou rougeurs
- Présence de “poussière noire” dans le pelage (les excréments de puces…)
Et le pire, c’est que les puces du chien ne viennent jamais seules : elles peuvent transmettre des vers intestinaux comme les ténias, ce qui rend l’infestation encore plus sournoise.
💡 Tu te demandes encore “Est-ce qu’un chien peut avoir des puces même en appartement ?” → Oh que oui. Elles arrivent en douce sur tes chaussures, ton manteau, ou même via ton voisin à quatre pattes. Bienvenue dans la jungle.
Les tiques : les squatteuses les plus dangereuses
Les tiques, elles, ne sautent pas : elles s’accrochent. Et quand elles trouvent une peau bien tendre, elles s’y fixent pour se nourrir du sang de ton chien. Elles raffolent des coins discrets : entre les doigts, derrière les oreilles, ou sous le collier.
Ce qu’elles peuvent provoquer :
- Infections locales
- Maladies graves comme la babésiose ou l’ehrlichiose
- Paralysie (dans les cas extrêmes)
⚠️ Ne les arrache jamais à la main ! Utilise un tire-tique, et si tu n’es pas sûr·e, demande à ton véto. Une tête de tique laissée sous la peau, et c’est jackpot pour l’inflammation.
Les acariens : gale, otites et compagnie
Là, on passe au level supérieur. Ces parasites externes du chien sont invisibles à l’œil nu… mais bien réels.
- Gale sarcoptique : démangeaisons intenses, peau rouge, croûtes, perte de poils. Et c’est contagieux (même pour toi 🫣).
- Acariens des oreilles (Otodectes) : causent des otites ultra douloureuses. Si ton chien secoue la tête comme une maracas ou se gratte les oreilles non-stop… méfie-toi.
🎯 À savoir : certains acariens peuvent survivre plusieurs jours dans l’environnement. Coussins, tapis, paniers… un vrai Airbnb à parasites si on ne désinfecte pas.
Les moustiques et la dirofilariose (ou “ver du cœur”)
Oui, les moustiques aussi font partie du tableau. Et leur attaque n’est pas anodine : ils peuvent transmettre la dirofilariose, un parasite interne du chien ultra dangereux. Il s’installe dans le cœur ou les poumons, et peut être mortel s’il n’est pas détecté.
Symptômes tardifs :
- Toux sèche
- Fatigue chronique
- Difficulté respiratoire
- Ventre gonflé
🦟 Bonne nouvelle : un antiparasitaire externe bien choisi (pipette, comprimé ou collier) peut repousser efficacement les moustiques. Et éviter bien des frayeurs.
Parasites internes : quand ça se passe à l’intérieur
Ce sont les plus vicieux. Les parasites internes du chien se logent dans l’intestin, les poumons, le foie… et font leur petite vie en volant les nutriments de ton chien. Ils provoquent des diarrhées, des vomissements, des ventres gonflés et parfois même… rien du tout. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
Les vers intestinaux : ascaris, ténias & co
Les vers intestinaux chez le chien sont les plus fréquents, surtout chez les chiots. Ils se transmettent par les selles, la terre, l’eau stagnante… ou via les puces du chien. Oui, tout est lié.
Symptômes classiques :
- Diarrhées récurrentes
- Ventre gonflé (surtout chez les chiots)
- Segment de ver blanc (type riz) autour de l’anus
- Perte de poids ou d’appétit
🎯 Et donc tu sais me répondre à cette question : “Les vers intestinaux peuvent-ils contaminer l’humain?” → Oui. Et surtout les enfants. D’où l’intérêt d’un vermifuge régulier.
Les giardias : les rois de la diarrhée chelou
Les giardias sont des protozoaires (microscopiques) très résistants. Ils adorent les parcs à chiens, les flaques d’eau douteuses ou les pensions collectives.
Signes possibles :
- Diarrhée chronique ou “en dents de scie”
- Ballonnements, gaz odorants
- Fatigue et mauvaise assimilation des nutriments
Et ce n’est pas qu’une “petite tourista” passagère. Si ton chien alterne jours normaux et diarrhées liquides depuis un moment, pense à la giardiose.
Le ver du cœur (encore lui) : la menace silencieuse
On en parlait plus haut avec les moustiques, mais ce parasite du chien mérite son paragraphe. La dirofilariose est une maladie grave, longue à traiter, et surtout insidieuse : pas de symptôme au début, puis une dégradation brutale.
Prévention = vie. Un traitement antiparasitaire mensuel coûte bien moins cher (et de stress) qu’un protocole de traitement une fois les vers installés.
💬 Tu vois ? Les parasites du chien, ce n’est pas juste une histoire de puces à gratter. C’est un enjeu de santé, à court et long terme. Et plus tu sais les identifier, plus tu pourras agir vite et bien.
👉 Dans le prochain bloc, on verra quelles maladies ils peuvent provoquer, et pourquoi certains parasites peuvent même représenter un danger… pour toi.
Quelles maladies peuvent provoquer les parasites du chien ?
On a vu qui sont les parasites du chien, comment les reconnaître… mais maintenant, parlons des vrais dégâts. Parce que non, ce n’est pas juste une gratouille passagère ou un petit bobo au bidon. Certains parasites internes ou externes peuvent provoquer de véritables maladies, parfois graves, voire mortelles si on ne réagit pas à temps.
Et quand on te dit “parasites du chien”, on ne parle pas juste d’un petit souci d’hygiène : on parle de santé canine à long terme. Et dans certains cas… aussi de santé humaine. Eh oui, certaines zoonoses (maladies transmises de l’animal à l’humain) sont en lien direct avec ces indésirables.
Anémie, troubles digestifs, infections : les conséquences directes
Tu sais ce qui arrive quand un parasite suce le sang ou vole tous les nutriments de ton chien ? Il s’affaiblit, logique. Mais pas que :
- Les puces peuvent provoquer une anémie, surtout chez les chiots ou les petits chiens. Un vrai coup de mou, avec gencives pâles et fatigue extrême.
- Les vers intestinaux (ascaris, ténias) causent des diarrhées chroniques, des vomissements et une perte de poids. Chez un chien adulte, ça fatigue. Chez un chiot, ça peut être dramatique.
- Les giardias, ces parasites internes discrets, provoquent une malabsorption des nutriments. Résultat : ton chien mange bien, mais n’assimile rien. Il maigrit, il s’épuise, il galère.
- Et les tiques, elles, peuvent transmettre des maladies bien plus sérieuses qu’une simple inflammation cutanée…
Maladies vectorielles : quand la tique joue les messagères de l’enfer
On t’en parlait dans la section sur les parasites externes : les tiques, en plus d’être dégoûtantes, sont de vraies petites bombes à retardement. Elles peuvent transmettre des maladies appelées “vectorielles” :
- Babésiose : fièvre, anémie sévère, urine foncée, et dans les cas graves… urgences vétérinaires.
- Ehrlichiose : fatigue, perte d’appétit, saignements inexpliqués, douleurs articulaires.
- Maladie de Lyme (borréliose) : un classique, surtout dans les zones boisées. Peut passer inaperçue au début, mais déclenche ensuite douleurs, raideurs, voire troubles neurologiques.
🎯 Le pire, c’est que ces maladies ne se déclarent pas toujours tout de suite. Ton chien peut être contaminé en juin et ne montrer des symptômes qu’en septembre. D’où l’intérêt de protéger ton chien contre les parasites tout au long de l’année, pas juste “en été”.
Risques pour les humains : attention aux zoonoses
Et là, tu te demandes peut-être : “Est-ce que moi aussi je peux attraper un truc à cause des parasites du chien ?” La réponse est oui — et c’est plus courant qu’on ne le pense.
Certains vers intestinaux du chien (comme le Toxocara canis) peuvent provoquer des larva migrans chez l’humain, notamment chez les enfants qui jouent dans le jardin ou dans un bac à sable contaminé. Résultat : lésions cutanées, oculaires ou même neurologiques dans les cas extrêmes.
La gale sarcoptique, elle aussi, peut se transmettre à l’humain : démangeaisons intenses, plaques rouges, irritations… bref, pas un souvenir de vacances qu’on veut garder.
Et on te parle même pas des puces du chien qui s’invitent dans le lit. (Si tu t’es déjà réveillé·e avec des piqûres en ligne sur les jambes, tu sais de quoi on parle…)
💡 Conseil pro : si tu as des enfants en bas âge, des personnes immunodéprimées ou des femmes enceintes à la maison, sois particulièrement vigilant·e. Les parasites du chien, ce n’est pas qu’un problème “pour les animaux”. C’est aussi une affaire de santé publique.
👉 Dans la suite de l’article, on va parler solutions : comment faire quand on a un doute, quels traitements existent, et surtout… comment éviter que les parasites du chien ne deviennent un problème chez toi. Spoiler : la prévention, c’est le nerf de la guerre.
Traitement et diagnostic : que faire si c’est trop tard ?
Ok, imaginons : tu as repéré des symptômes chez ton chien — diarrhée, grattage, fatigue… et ton instinct te dit que ces fichus parasites du chien ont peut-être pris leurs quartiers. Pas de panique, on ne va pas dramatiser. Mais on ne va pas attendre non plus que ça s’arrange tout seul. Parce que spoiler : ça ne s’arrange jamais tout seul.
Comment le vétérinaire identifie les parasites du chien
Premier réflexe ? File chez ton vétérinaire. C’est lui qui a les outils (et l’expérience) pour identifier précisément de quel parasite il s’agit.
Selon les symptômes, il pourra réaliser :
- Une analyse de selles (coproscopie) : hyper utile pour détecter les vers intestinaux chez le chien, les giardias ou d’autres parasites internes. Oui, ça implique de ramener une crotte bien fraîche. Pas glam’, mais indispensable.
- Un examen de la peau ou des oreilles : en cas de parasites externes comme les puces, gale ou acariens, une observation au microscope ou un simple prélèvement peut suffire.
- Une prise de sang : essentielle pour dépister des parasites plus graves comme le ver du cœur (dirofilariose) ou certaines maladies transmises par les tiques (coucou l’ehrlichiose).
🎯 Et donc tu sais me répondre à cette question : “Est-ce qu’un test de selles suffit toujours pour détecter les parasites chez le chien ?” → Pas forcément. Certains parasites sont vicieux et n’apparaissent pas à chaque fois. C’est pourquoi ton véto peut te demander plusieurs prélèvements espacés, ou compléter par d’autres analyses.
Les traitements selon le type de parasite
Une fois le diagnostic posé, place au plan d’attaque. Et là, pas de traitement unique pour tous les parasites du chien : chaque type a son arme spécifique. C’est du sur-mesure.
Pour les parasites internes (vers intestinaux, giardias…)
- Vermifuge adapté : en comprimé, pipette ou pâte orale. À renouveler si nécessaire selon le parasite identifié.
- Traitement prolongé pour la giardiose : souvent plus coriace, la giardiose nécessite plusieurs jours de traitement + un nettoyage scrupuleux de l’environnement (panier, gamelle, sol… tout y passe).
- Cas particuliers comme la dirofilariose : traitement très spécifique, long, et encadré médicalement. D’où l’intérêt, encore une fois, de la prévention antiparasitaire mensuelle.
Pour les parasites externes (puces, tiques, acariens…)
- Antiparasitaires externes : spot-on (pipettes), colliers, comprimés oraux. Certains produits agissent en 24h, d’autres sur plusieurs semaines. Choisis en fonction de ton chien, de son mode de vie… et de ton budget.
- Shampoings ou lotions spécifiques : en complément, surtout en cas de gale ou de forte infestation.
- Traitement de l’environnement : indispensable ! Parce que même si tu traites ton chien, les œufs de puces ou d’acariens peuvent survivre plusieurs jours dans ton tapis ou sous ton canapé. Et là, c’est retour à la case départ.
💡 Astuce pro : si tu as plusieurs animaux à la maison, traite tout le monde en même temps. Sinon, tu crées un jeu de ping-pong parasitaire (et c’est pas marrant).
Prévention : comment protéger ton chien durablement ?
Tu veux éviter les parasites du chien avant qu’ils ne débarquent ? T’as bien raison. Parce qu’une fois qu’ils sont installés, c’est galère assurée : traitements à rallonge, tapis à désinfecter, démangeaisons non-stop… bref, un cauchemar pour toi ET pour lui.
Mais bonne nouvelle : avec quelques gestes simples et les bons réflexes, tu peux vraiment limiter les risques. Et non, pas besoin de vivre dans une bulle ou de désinfecter ton chien à l’eau bénite chaque matin — promis.
Les antiparasitaires : pas glam, mais indispensables
C’est pas la partie la plus sexy de la vie canine… mais c’est clairement la plus efficace. Les antiparasitaires pour chien, c’est ta première ligne de défense contre puces, tiques, vers et moustiques. Et spoiler : c’est pas “optionnel”.
Tu as plusieurs formats :
- Pipettes à appliquer sur la peau (généralement une fois par mois)
- Comprimés à croquer (ou à planquer dans une boulette de fromage, on connaît le move)
- Colliers antiparasitaires longue durée (parfaits pour les têtes en l’air)
- Sprays ou lotions pour les plus pressé·es
Côté parasites internes, on parle de vermifuges réguliers. Tous les mois pour les chiots, tous les 3 mois pour les adultes… et si ton chien joue souvent avec d’autres ou a accès au jardin, mieux vaut ne pas attendre un trimestre pile.
💬 Et donc tu sais me répondre à cette question qui revient sans arrêt : « Est-ce que je dois donner un vermifuge même si je ne vois rien ? » → Oui. Parce que justement, les vers sont des pros du camouflage. Et ton chien peut être infesté sans symptôme visible pendant des semaines.
L’hygiène, cette grande oubliée (mais ultra puissante)
Tu peux avoir le meilleur antiparasitaire du monde… si ton intérieur ressemble à un terrain d’aventure pour puces du chien, ça va pas suffire.
Pense à :
- Laver régulièrement la panière, les plaids, les doudous (à 60°C, pas 30 hein)
- Aspirer les recoins, surtout si ton chien adore s’y vautrer
- Nettoyer les pattes après chaque balade (sable, œufs de vers, herbe mouillée… tout peut être un transporteur discret)
- Ramasser les crottes (oui, même si c’est “juste dans ton jardin”)
- Vérifier son pelage après les sorties nature, même rapides
🧽 Un petit geste après chaque balade = un parasite en moins à la maison. Et ton tapis IKEA te dira merci.
Les remèdes naturels : pour le fun ou pour de vrai ?
On ne va pas se mentir, les posts Instagram avec des astuces à base d’ail ou d’huiles essentielles pullulent. Mais entre ce qui fait du bien et ce qui fait juste “bien sur le papier”… faut trier.
- L’ail cru ? Toxique. NEXT.
- Le vinaigre de cidre ? Un petit plus, mais pas un bouclier.
- Les huiles essentielles ? Dangereuses si mal dosées (et souvent inutiles sans avis véto).
✅ En revanche, certaines plantes comme la levure de bière ou la terre de diatomée alimentaire peuvent aider en prévention douce. Mais toujours en complément, et jamais en remplacement d’un traitement vétérinaire.
🎯 Conseil de pro : si tu veux du naturel, ok. Mais fais-toi accompagner. Les parasites chez le chien sont un truc grave, c’est pas le moment de tester la recette de Mamie Pinterest.
📌 En clair : prévenir les parasites du chien, c’est un peu comme entretenir une voiture. Tu peux rouler sans réviser… jusqu’au jour où tout lâche. Alors autant faire les choses bien dès le départ : un bon antiparasitaire, une hygiène au top, et un peu de bon sens.
Les erreurs les plus fréquentes (et oui, tu vas sûrement te reconnaître dans une au moins)
« Mon chien ne va jamais à la campagne, donc pas besoin d’antiparasitaire » → FAUX. Les puces du chien et les tiques peuvent arriver en douce… sur tes vêtements, sous tes chaussures, ou en venant du parc juste à côté.
« Je ne lui donne rien depuis des mois et il va très bien » → FAUX. Beaucoup de parasites du chien sont silencieux. Ce n’est pas parce qu’il a l’air en forme qu’il l’est vraiment.
« Je donne le même produit toute l’année » → FAUX. Certains parasites développent des résistances. Alterner les traitements ou renforcer la protection en période à risque, c’est essentiel.
« On m’a dit que l’huile de coco repoussait les parasites » → Euh… non. Ça sent bon, d’accord. Mais contre les tiques, les puces ou les vers, c’est zéro efficacité. Vraiment zéro.
Foire aux questions (FAQ) – Parasites chez le chien : tout ce que vous devez savoir
1. Quelle est la fréquence idéale pour vermifuger mon chien ?
La fréquence de vermifugation dépend de l’âge, du mode de vie et de l’environnement de votre chien. En général, il est recommandé de vermifuger un chien adulte tous les 3 mois. Cependant, les chiots nécessitent une vermifugation plus fréquente, souvent toutes les 2 semaines jusqu’à un certain âge. Les chiens vivant en milieu rural ou en contact avec d’autres animaux peuvent nécessiter des traitements plus réguliers.
2. Mon chien peut-il attraper des parasites même s’il ne sort pas ?
Oui, même les chiens d’intérieur peuvent être exposés aux parasites. Les œufs de puces ou de vers peuvent être introduits dans votre maison via vos chaussures, vos vêtements ou d’autres animaux domestiques. Il est donc essentiel de maintenir une prévention antiparasitaire régulière, même pour les chiens qui ne sortent pas.
3. Quels sont les signes d’une infestation parasitaire chez le chien ?
Les symptômes peuvent varier selon le type de parasite, mais les signes courants incluent des démangeaisons excessives, une perte de poids, un pelage terne, des troubles digestifs (diarrhée, vomissements), un ventre gonflé et la présence de vers dans les selles. Si vous observez l’un de ces symptômes, consultez votre vétérinaire.
4. Les parasites du chien peuvent-ils être transmis à l’homme ?
Certaines parasites, comme les puces et certains types de vers, peuvent être transmis à l’homme, en particulier aux enfants ou aux personnes immunodéprimées. C’est pourquoi une prévention régulière est cruciale non seulement pour la santé de votre chien, mais aussi pour celle de votre famille.
5. Les traitements antiparasitaires naturels sont-ils efficaces ?
Certains remèdes naturels peuvent offrir une protection limitée, mais ils ne remplacent pas les traitements antiparasitaires vétérinaires éprouvés. Il est essentiel de consulter votre vétérinaire avant d’opter pour des solutions naturelles, car certaines peuvent être inefficaces ou même nocives pour votre chien
6. Dois-je traiter mon chien contre les parasites en hiver ?
Absolument. Bien que certaines infestations soient plus fréquentes en été, les parasites peuvent survivre à l’intérieur de votre maison toute l’année. Maintenir un traitement antiparasitaire régulier en hiver est donc recommandé.
7. Comment choisir le bon antiparasitaire pour mon chien ?
Le choix dépend de plusieurs facteurs, notamment le poids, l’âge, le mode de vie de votre chien et les parasites présents dans votre région. Il existe diverses options : pipettes, comprimés, colliers, sprays. Consultez votre vétérinaire pour déterminer le traitement le plus adapté à votre compagnon.
8. Mon chien se gratte beaucoup, est-ce forcément des puces ?
Pas nécessairement. Le grattage peut être dû à diverses causes : allergies, infections cutanées, stress. Cependant, les puces sont une cause fréquente. Inspectez le pelage de votre chien pour détecter la présence de puces ou de leurs déjections (petits points noirs). En cas de doute, consultez votre vétérinaire.
9. Est-il nécessaire de traiter l’environnement de mon chien contre les parasites ?
Oui. Les œufs et les larves de parasites peuvent se loger dans les tapis, les paniers, les fissures du sol. Un traitement de l’environnement, en complément du traitement de votre chien, est essentiel pour éradiquer complètement une infestation.
10. Mon chien peut-il attraper des parasites en ville ?
Oui. Les parcs urbains, les aires de jeux pour chiens et même les trottoirs peuvent être des sources de parasites. Les contacts avec d’autres chiens ou animaux infestés augmentent le risque. Une prévention régulière est donc tout aussi importante en milieu urbain qu’en milieu rural.
En bref… on les connaît ces petites bêtes, et maintenant toi aussi
Bon, t’as tenu jusqu’ici, et rien que pour ça, respect. Maintenant, tu sais reconnaître les symptômes, tu connais les différents types de parasites du chien (internes, externes, invisibles, collants, dégoûtants mais importants à repérer) et surtout… tu sais quoi faire.
Et si t’as encore ce doute dans la tête : “Mais est-ce que je fais vraiment ce qu’il faut pour protéger mon chien ?” — eh bien, c’est exactement pour ça qu’on est là.
Chez Las Almenas, notre boulot ne s’arrête pas à l’adoption. On ne te donne pas juste un chiot et un paquet de croquettes pour te dire « bon courage ». Nope. On t’accompagne sur le long terme, avec des conseils clairs, des articles chaque semaine et plein de petites astuces qui font toute la différence quand on vit avec un chien.
Tu as vécu une galère avec des puces ? Un chiot qui se gratte sans fin ? Ou juste une question qui traîne depuis trop longtemps ? Viens nous en parler en commentaire. On adore lire vos histoires, vos doutes, vos « est-ce que c’est normal si… ».
Et si cet article t’a aidé, fais passer le mot :
- à ta pote qui pense encore que les parasites du chien c’est que pour les chiens de ferme,
- à ton voisin qui n’a jamais vermifugé son labrador (🙄),
- ou à ta cousine qui découvre la joie des “crottes cheloues”.
📲 Et puis, n’oublie pas : on est aussi sur Instagram, Facebook, YouTube et Tiktok, si tu veux suivre nos conseils, voir nos chiots trop chou ou juste discuter chien avec des gens qui aiment autant que toi.
On se retrouve très vite pour un nouvel article sur le blog. D’ici là, des caresses à ton loulou… et check ton calendrier : c’est peut-être l’heure du vermifuge 🗓️😉
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