Il est là. Tout petit, tout chaud, tout neuf. Il renifle ton salon, explore tes chaussettes et s’endort dans les coins les plus improbables.
Et toi, entre deux photos floues et trois “awww”, une question t’obsède : comment bien nourrir un chiot ? À quoi il a droit ? Combien de fois ? Est-ce que t’es censé lui faire cuire du riz ou c’est une fake news TikTok ?
Bienvenue dans la vraie vie avec un chiot !
En 2025, nourrir un chiot devrait être simple. Et pourtant, c’est tout sauf ça. Un paquet t’annonce “100 % complet”, l’autre dit “sans céréales”, le troisième parle de saumon norvégien comme si c’était pour un brunch de bobo parisien… Qui croire ?
Chez Las Almenas, on élève des chiots toy et mini depuis des années. On a vu passer des gamelles de toutes les couleurs — et des erreurs aussi. Et ce qu’on peut te dire, c’est que nourrir un chiot, c’est pas sorcier… à condition d’avoir les bonnes infos, et un peu de bon sens.
Alors respire, pose ta cuillère de pâtée, et laisse-nous te guider. Dans cet article, on va voir :
- À quel âge commencer l’alimentation solide.
- Comment réussir le sevrage sans stress.
- Les nutriments essentiels pour bien nourrir un chiot.
- Les erreurs à éviter (spoiler : non, les restes de raclette ne comptent pas).
- Et une FAQ 100 % utile, testée par nos familles adoptantes.
Prêt·e à devenir un pro de la gamelle ? C’est parti.
Pourquoi bien nourrir un chiot est essentiel dès le départ
On va être clair : nourrir un chiot, ce n’est pas une formalité. C’est poser la première pierre de tout ce qui va suivre. Santé, croissance, comportement, immunité, énergie, digestion… Tout. Absolument tout. Et oui, ça fait beaucoup pour une gamelle, mais c’est la réalité.
Un chiot, c’est un peu comme un mini athlète de haut niveau : il a besoin d’un carburant de qualité pour bien démarrer. Ce n’est pas le moment de faire “au pif” ou de recycler un vieux paquet qui traînait dans un placard.
Nourrir un chiot avec les bons apports au bon moment, c’est lui permettre de :
- Développer des os solides et des muscles bien formés.
- Booster son cerveau et sa capacité d’apprentissage.
- Renforcer son système immunitaire contre les petits (et gros) virus.
- Éviter les troubles digestifs (quand on te dit que les crottes parlent, on est sérieux).
Une étude du Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition montre qu’un déséquilibre alimentaire chez le chiot peut avoir des conséquences à long terme : fragilité osseuse, croissance ralentie, baisse d’immunité, et même risques articulaires à l’âge adulte.
Et franchement, à une époque où on commande des croquettes sans céréales en un clic et où la pâtée coûte parfois plus cher qu’un menu bistronomique… On peut faire mieux que du “à peu près”.
Chez Las Almenas, on ne se contente pas de caresser les chiots (même si on adore ça). On forme chaque famille à nourrir leur chiot correctement dès les premières semaines. Pourquoi ? Parce qu’un chiot bien nourri, c’est un chiot :
- Plus serein.
- Plus joueur.
- Et moins souvent chez le véto.
Alors oui, nourrir un chiot demande un peu de temps et d’attention. Mais c’est un investissement pour la vie. Et ton futur toi te dira merci.
À quel âge commencer à nourrir un chiot ?
C’est l’une des premières questions qui arrivent avec la première gamelle: Quand commencer à nourrir un chiot avec de la vraie nourriture ? Est-ce qu’on attend qu’il ait toutes ses dents ? Est-ce qu’on commence direct à la naissance ? Spoiler : ni l’un, ni l’autre.
En réalité, on commence à nourrir un chiot avec des aliments solides entre 3 et 4 semaines. Mais doucement. Très doucement. À cet âge, son système digestif est encore en mode “bébé fragile” et le lait maternel reste son aliment numéro un. Si la maman n’est pas là, un lait maternisé spécial chiot est indispensable. (Le lait de vache, c’est non direct. Trop riche, trop mal adapté, et risque de diarrhées express.)
C’est entre la 3e et la 8e semaine qu’on entre dans la phase de sevrage : une transition en douceur, où l’on introduit progressivement des aliments solides adaptés. Genre :
- Des croquettes chiot humidifiées avec de l’eau tiède.
- De la bouillie spéciale chiots.
- Ou encore de la pâtée très digeste, bien adaptée à son petit estomac.
Le AKC (American Kennel Club) recommande d’y aller étape par étape, pour éviter les désordres intestinaux. Et ça, on confirme à 100 %.
Chez Las Almenas, on suit chaque chiot individuellement pour adapter le rythme de transition à son appétit, sa taille, et même son caractère (oui, certains font les difficiles… déjà).
💡 Petit rappel important : tous les chiots ne sont pas prêts en même temps. Certains foncent sur la gamelle dès la 4e semaine, d’autres préfèrent encore le biberon. Et c’est ok. Nourrir un chiot, c’est aussi respecter son propre tempo.
Les nutriments essentiels pour bien nourrir un chiot
Nourrir un chiot, ce n’est pas juste remplir une gamelle et espérer que ça “fasse le job”. C’est lui donner tout ce dont il a besoin pour devenir un adulte en pleine forme, solide, équilibré… et prêt à courir un marathon de bêtises.
Mais alors, on met quoi dans sa gamelle pour être sûr de bien nourrir son chiot ? Voici les nutriments-clés à ne pas zapper (même un dimanche soir de flemme).
1. Protéines animales : le carburant numéro un
Un chiot, ça pousse vite. Et pour construire ses muscles, ses organes, ses anticorps… il lui faut des protéines de qualité. Pas des “sous-produits animaux” flous, mais de la vraie viande : poulet, agneau, dinde, poisson…
👉 Pour bien nourrir un chiot, vise au minimum 28 à 30 % de protéines sur matière sèche dans ses croquettes — et jusqu’à 35 % si ton chiot est très actif ou en phase de croissance rapide. Ce qui compte vraiment, c’est la qualité des protéines : mieux vaut 30 % de poulet frais que 40 % d’origine douteuse.
Tu verras la différence sur son énergie, sa récupération après les jeux… et même sur son humeur !
2. Bonnes graisses : les omégas de la joie
Les lipides, et en particulier les oméga-3 et 6, sont essentiels pour le cerveau, la peau, le poil, et l’équilibre général.
Huile de saumon, de lin ou de poulet ? Yes.
Graisses douteuses ou “végétales non identifiées” ? Next.
3. Calcium + phosphore : duo gagnant pour des os solides
Un chiot a besoin de croître, mais pas n’importe comment. Il lui faut du calcium, du phosphore… et dans les bonnes proportions. Trop peu = os fragiles. Trop = risque pour les articulations.
⚖️ Pas de panique : les croquettes premium sont généralement bien dosées. Mais pense à vérifier selon sa race et sa taille.
4. Fibres : pour un transit au top (et un ramassage plus zen)
Un chiot bien nourri, c’est aussi un chiot qui digère bien. Les fibres (prébiotiques, pulpe de betterave, chicorée…) l’aident à avoir des selles régulières, ni trop molles, ni façon gravier de chantier.
5. Vitamines & minéraux : les petites briques qui changent tout
Fer, zinc, sélénium, vitamines A, D, E… Ces micronutriments ne se voient pas, mais sans eux, tout déraille.
Ils soutiennent son immunité, sa vue, sa croissance, et son équilibre général.
💡 Astuce Las Almenas : choisis des marques transparentes, sans additifs artificiels à rallonge. Si l’étiquette semble écrite en klingon… méfiance.
👉 Résumé : pour bien nourrir un chiot, il faut penser qualité, équilibre et lisibilité. Une bonne gamelle, c’est une base solide pour toutes ses aventures à venir.
| Nutriment essentiel | Rôle pour le chiot | Exemples d’ingrédients de qualité |
|---|---|---|
| Protéines animales (30–35 %) | Croissance musculaire, développement des organes, système immunitaire | Viande fraîche de poulet, agneau, dinde, poisson |
| Acides gras essentiels (Oméga 3 & 6) | Santé de la peau, brillance du poil, développement cérébral | Huile de saumon, huile de lin, huile de volaille |
| Calcium + phosphore | Développement osseux et dentaire harmonieux | Farine d’os, produits laitiers adaptés, croquettes équilibrées |
| Fibres | Transit intestinal, qualité des selles | Pulpe de betterave, chicorée, prébiotiques naturels |
| Vitamines & minéraux | Immunité, vitalité, vision, fonctions cognitives | Fruits et légumes, levure de bière, compléments naturels |
Comment nourrir un chiot selon son âge ? (Parce que non, ce n’est pas pareil à 3 semaines qu’à 3 mois)
Nourrir un chiot, c’est un vrai art qui évolue à mesure qu’il grandit. Ses besoins changent vite, son ventre aussi, et franchement, entre le biberon, les croquettes, la bouillie et les conseils contradictoires sur Insta, on peut vite perdre le nord. Voici un guide clair, pratique et validé par nos éleveurs Las Almenas pour savoir exactement comment nourrir un chiot à chaque étape.
De 0 à 4 semaines : team lait maternel (ou biberon de secours)
À ce stade, on oublie les croquettes : ton chiot ne se nourrit que de lait maternel (ou d’un lait maternisé spécial chiots si la maman n’est pas là). Et jamais de lait de vache ! Trop riche, pas digeste, potentiellement dangereux.
🍼 Fréquence : toutes les 2 à 3 heures, même la nuit (courage !).
💡 Astuce : les laits comme Royal Canin BabyDog Milk ou Vetexpert Puppy Milk sont généralement bien tolérés.
De 4 à 8 semaines : la bouillie fait son entrée
C’est là qu’on commence doucement à nourrir un chiot avec de la nourriture solide. Pas n’importe comment, ni n’importe quoi : on humidifie des croquettes chiot avec de l’eau tiède ou du bouillon sans sel pour faire une petite bouillie digeste.
➡️ Objectif : 1 ou 2 petits repas solides/jour en plus du lait. Progressif, doux, et surtout adapté.
De 8 à 12 semaines : place aux vraies croquettes chiot
Ton chiot peut maintenant croquer la vie à pleines dents (littéralement). On passe à des croquettes sèches spécial chiot, bien dosées en protéines, calcium et nutriments essentiels.
🕛 Fréquence : 3 à 4 repas/jour, toujours à horaires réguliers pour l’aider à se réguler.
À partir de 3 mois : vers une routine plus stable
Tu peux réduire doucement à 2 ou 3 repas/jour selon son énergie, sa race, son poids. Mais attention : on reste sur des croquettes spécial chiot, pas encore de formule adulte !
💡 Et si tu changes d’aliment, fais-le sur au moins 7 jours. Pas envie de tester les diarrhées express, crois-nous.
| Âge du chiot | Type d’alimentation | Fréquence des repas |
|---|---|---|
| 0 à 4 semaines | Lait maternel ou lait maternisé pour chiots (biberon) | Toutes les 2 à 3 heures |
| 4 à 8 semaines | Transition vers aliments solides (croquettes humidifiées) | 3 à 4 fois par jour + lait si besoin |
| 8 à 12 semaines | Croquettes chiot sèches de qualité | 3 à 4 repas par jour |
| À partir de 3 mois | Croquettes chiot adaptées à sa taille et son énergie | 2 à 3 repas par jour |
Comment réussir la transition vers l’alimentation solide chez un chiot ?
C’est l’une des étapes les plus importantes (et parfois stressantes) quand on commence à nourrir un chiot : le passage du lait maternel à une alimentation solide. Un vrai tournant, à la fois pour sa santé digestive, son développement… et ta tranquillité d’esprit. Heureusement, avec un peu de méthode, beaucoup de douceur et quelques astuces, cette transition peut devenir un moment agréable pour vous deux.
- D’abord, on y va doucement. Pas question de passer du biberon à la gamelle du jour au lendemain. On commence par introduire de petites quantités de croquettes chiot humidifiées avec de l’eau tiède ou du bouillon sans sel. L’idée, c’est d’obtenir une texture proche de la bouillie — facile à laper, digeste, et rassurante.
- Ensuite, on rend ça appétissant. Certains chiots sont naturellement curieux, d’autres moins. Pour les motiver à explorer cette nouvelle “chose” dans leur gamelle, tu peux ajouter une mini cuillère de pâtée naturelle ou un peu de bouillon maison. L’odorat fait 80 % du travail à cet âge-là, alors autant lui faire envie !
- La transition se fait sur plusieurs jours. Commence par remplacer une tétée par une mini portion solide, puis deux, puis trois… jusqu’à ce que le solide prenne doucement le dessus. En général, une transition réussie se fait sur 7 à 10 jours. Pas plus, pas moins.
- Et surtout : patience ! Certains chiots s’adaptent en deux jours, d’autres testent, grignotent, recrachent, boudent… et c’est normal. Pas besoin de stresser si la gamelle reste pleine au début. Observe, propose à nouveau plus tard, et ne force jamais.
- Petit rappel important : évite de changer de marque ou de type d’aliment toutes les semaines. Une fois que tu as trouvé un produit de qualité, adapté à l’âge et validé par ton vétérinaire, reste dessus un bon moment. Trop de changements = digestion en vrac et confiance à zéro.
- L’environnement compte aussi. Pour bien nourrir un chiot, il faut qu’il se sente en sécurité. Choisis un coin calme, loin du passage ou des autres animaux, pose la gamelle à heure fixe, et reste près de lui sans intervenir. Il doit associer ce moment à quelque chose de positif, pas à un stress.
👉 En résumé : la clé pour bien réussir la transition vers une alimentation solide, c’est de respecter son rythme, garder une routine stable, et accompagner chaque étape avec calme et bienveillance. Avec ça, ton petit glouton (ou ton mini gourmet) prendra vite goût à ses nouvelles croquettes. Et toi, tu gagneras en sérénité.
Foire aux questions (FAQ) – Comment nourrir un chiot
- À quel âge commencer à nourrir un chiot avec de la nourriture solide ?
La transition vers l’alimentation solide commence généralement entre 3 et 4 semaines. C’est à ce moment que le chiot commence à moins téter et à s’intéresser à ce qu’il se passe dans la gamelle. Vas-y en douceur pour ne pas perturber son système digestif encore tout neuf. - Que choisir pour nourrir un chiot : croquettes ou pâtée ?
Les deux sont possibles, à condition qu’ils soient formulés pour les chiots. Les croquettes ont l’avantage de renforcer la mâchoire et d’améliorer l’hygiène dentaire. La pâtée, elle, est souvent plus appétente et plus hydratante. Tu peux mixer les deux au début, selon ses goûts… et les conseils de ton vétérinaire. - Combien de repas par jour selon l’âge ?
Voici une petite règle simple à garder en tête : 2-3 mois (4 repas/jour), 4-6 mois (3 repas/ jour) et à partir de 6 mois (2 repas/jour). Et toujours à heures fixes si possible: le système digestif aime la régularité (et ton chiot aussi). - Mon chiot ne mange pas… je dois m’inquiéter ?
Pas tout de suite. Il peut juste être fatigué, perturbé par un changement, ou pas fan du menu du jour. Mais si ça dure plus de 24h, ou s’il y a d’autres signes comme diarrhée ou léthargie, consulte ton véto. Quand il s’agit de nourrir un chiot, mieux vaut prévenir que guérir. - Puis-je préparer une ration maison ?
Oui, mais attention ! Nourrir un chiot avec une ration maison demande de l’équilibre : protéines, calcium, vitamines, oméga 3, etc. Sinon, gare aux carences. Ne te lance pas sans en parler à un vétérinaire nutritionniste. - Doit-on donner des compléments ?
Pas si tu lui donnes une alimentation complète et adaptée. Les compléments, c’est uniquement sur conseil vétérinaire. Sinon, c’est inutile… voire risqué.
Nourrir un chiot, c’est tout un voyage (et tu n’es pas seul·e)
Tu l’as vu : nourrir un chiot, ce n’est pas juste remplir une gamelle et croiser les doigts. C’est une vraie aventure, avec ses questions, ses doutes, ses petites victoires… et beaucoup d’amour.
Chez Las Almenas, on ne te confie pas juste une boule de poils. On t’accompagne avant, pendant et après l’adoption. Parce qu’un chiot bien nourri, c’est un chiot heureux, curieux, en bonne santé… et toi, un·e humain·e plus serein·e.
📝 Chaque semaine, on publie des articles clairs, utiles et concrets sur notre blog. Pas de bla-bla, juste des infos fiables, validées par nos éleveurs, faciles à appliquer dans la vraie vie.
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À très vite sur le blog… et bon appétit à ton chiot !