Si ton chiot vient tout juste d’arriver à la maison, tu te demandes sûrement quand commencer l’alimentation du chiot. C’est tout à fait normal d’avoir des doutes : quel type d’aliment lui donner ? À partir de quel âge ? En quelle quantité ? Bref, l’alimentation du chiot est un vrai sujet — et tu es au bon endroit pour y voir clair.

Dans cet article, on te répond sans blabla à toutes les questions que tu te poses pour que ton bébé chien grandisse fort, heureux et en bonne santé

Pourquoi l’alimentation du chiot est-elle si importante ?

Un chiot, ça pousse à une vitesse folle ! À peine quelques semaines et le voilà qui découvre le monde, court partout et veut même voler tes chaussettes. Mais pour qu’il devienne un adulte bien dans ses pattes, il lui faut une alimentation du chiot parfaitement adaptée à ses besoins spécifiques.

Les chiots ont besoin de beaucoup plus d’énergie, de protéines, de vitamines, de minéraux et d’acides gras essentiels que les chiens adultes. Une erreur dans l’alimentation du chiot à ce stade peut avoir des conséquences lourdes, voire irréversibles.

⚠️ Une mauvaise alimentation peut entraîner :

• Retard de croissance
• Fragilité osseuse et musculaire
• Troubles digestifs
• Immunité affaiblie
• Problèmes à l’âge adulte (obésité, diabète…)

Une étude publiée dans le Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition confirme que les carences pendant la croissance peuvent impacter durablement la santé d’un chien.

👉 Bref, une alimentation équilibrée du chiot dès le début, c’est la base de tout.

Quand commencer à nourrir un chiot avec des croquettes ?

es premières semaines de vie, le lait maternel est tout simplement incontournable. Il contient tout ce dont le chiot a besoin : nutriments, anticorps, hydratation, amour de maman…

Mais très vite, ton chiot va devoir passer à une alimentation plus solide. Ce processus s’appelle le sevrage, et il commence en général entre 3 et 4 semaines.

Les étapes de l’alimentation du chiot :

De 0 à 4 semaines  :

• Lait maternel à volonté, toutes les 2-3 heures.
• Si la mère n’est pas là : lait maternisé spécial chiots, jamais du lait de vache (trop riche en lactose).
• Surveille bien la prise de poids et le comportement après chaque tétée.

De 4 à 8 semaines  :

• Début de la transition vers les croquettes.
• Prépare une bouillie en mélangeant croquettes pour chiot + eau tiède ou bouillon sans sel.
• 4 repas par jour, à heures fixes.
• Augmente progressivement la part de croquettes et réduis l’humidité.

De 8 à 12 semaines  :

• Le chiot peut manger des croquettes sèches spécifiques pour chiot.
• Si besoin, continue à humidifier légèrement pour faciliter la mastication.
• Fractionne ses repas (3 à 4 par jour) pour éviter les pics d’énergie et les troubles digestifs.

Après 3 mois  :

• 2 à 3 repas quotidiens selon sa taille, sa race et son appétit.
• Les grandes races ont souvent besoin de plus de calories, mais attention au surpoids.
• Adapte progressivement les quantités aux recommandations du fabricant ou du vétérinaire.

📝 Astuce  : pèse ton chiot chaque semaine et observe ses selles. Un bon transit est le signe que l’alimentation lui convient.

Comment réussir l’alimentation du chiot au quotidien ?

1.  Choisis un aliment spécialement formulé pour chiots  :
   Les croquettes «  spécial chiot  » sont enrichies en protéines, vitamines, minéraux et acides gras oméga-3 essentiels à leur croissance. Oublie les croquettes pour chien adulte  : elles ne sont pas assez complètes pour les bébés chiens.
2. Fractionne les repas dans la journée  :
   Les petits estomacs ne supportent pas de gros repas. Préfère 3 à 4 petites portions quotidiennes jusqu’à 6 mois, puis passe progressivement à 2 repas par jour.
3. Mets-lui de l’eau fraîche à disposition en permanence  :
   L’eau est essentielle pour la digestion et l’hydratation. Change-la au moins 2 fois par jour et nettoie bien la gamelle.
4. Pas trop de friandises  !
   Les récompenses, c’est OK pour l’éducation, mais en excès, elles peuvent déséquilibrer sa ration et causer du surpoids. Préfère les snacks sains et limite-les à 10 % de sa ration calorique.
5. Pas de restes de table  :
   Les aliments humains peuvent être trop gras, trop salés, ou même toxiques pour les chiens (ex : chocolat, oignon, raisins…). Garde ses repas simples et adaptés.
6. Ne change pas brutalement de marque  :
   Si tu veux passer à une autre croquette, fais une transition douce sur une semaine : mélange progressivement l’ancienne et la nouvelle. Ça évite les diarrhées, les vomissements ou les refus de manger.
7. Adapte la ration à sa croissance  :
   Suis les recommandations du fabricant, mais aussi ton bon sens : un chiot trop mince ou trop dodu, ça se voit vite. Ajuste selon sa forme et son énergie.

Alimentation du chiot : prévention des maladies dès les premières croquettes

Une alimentation du chiot bien pensée ne fait pas que nourrir : elle protège. Oui, dès les premières croquettes, tu peux éviter pas mal de soucis de santé futurs. Et comme on dit souvent, mieux vaut prévenir que soigner 🐾

Quand l’alimentation est mal équilibrée, les conséquences ne tardent pas : carences en calcium ou en fer, troubles digestifs à répétition, prise de poids incontrôlée, voire dérèglements hormonaux. Et on ne parle même pas des sensibilités cutanées (démangeaisons, pellicules, rougeurs…) que peuvent provoquer certains ingrédients mal tolérés.

👉 Une alimentation de qualité permet donc de :

• Renforcer le système immunitaire dès le plus jeune âge
• Prévenir les troubles digestifs (diarrhées, vomissements, flatulences)
• Favoriser une peau saine et un pelage brillant
• Réduire les risques d’intolérances alimentaires et d’allergies
• Maintenir un poids de forme tout au long de la croissance

Et c’est encore plus vrai chez certaines races prédisposées à des fragilités particulières : les bouledogues (souvent sensibles au niveau respiratoire et digestif), les labradors (gloutons et sujets à l’embonpoint), ou encore les bergers allemands (à la flore intestinale délicate).

💡 Choisir une alimentation du chiot adaptée à sa race, à son gabarit et à son niveau d’activité, c’est poser les bases d’une santé solide et durable. Et crois-moi, ton vétérinaire (et ton portefeuille) te diront merci plus tard 😉

L’alimentation du chiot influence aussi son comportement

On n’y pense pas toujours, mais ce qu’on met dans la gamelle de ton chiot a aussi un impact direct sur son état émotionnel, sa capacité d’apprentissage et même sa relation avec toi.

Une alimentation mal adaptée (trop riche en glucides, pauvre en acides gras oméga-3 ou avec des ingrédients de mauvaise qualité) peut provoquer une hyperactivité, de l’anxiété ou des troubles de l’attention. À l’inverse, une nourriture équilibrée et de qualité va soutenir son développement cognitif, renforcer sa concentration et le rendre plus calme et réceptif — ce qui est super utile pendant les phases d’éducation  !

💡 Certains nutriments comme le tryptophane (précurseur de la sérotonine, l’hormone du bien-être) ou les acides gras DHA ont même un rôle démontré dans la gestion du stress et le bon développement du cerveau chez le chiot.

Bref, une bonne alimentation du chiot, c’est aussi un chiot mieux dans ses pattes, plus équilibré et plus épanoui

Les erreurs les plus fréquentes dans l’alimentation du chiot (et comment les éviter)

Tu veux bien faire, c’est évident. Mais entre les conseils de l’éleveur, les forums Facebook et les habitudes du voisin, on peut vite s’emmêler les croquettes. Voici donc un petit rappel des boulettes les plus courantes à éviter quand on débute dans l’alimentation du chiot 🐾

👉 Donner des croquettes pour chien adulte trop tôt : elles ne contiennent pas assez de nutriments essentiels pour soutenir sa croissance fulgurante. Résultat : carences, fatigue, croissance déséquilibrée…

👉 Changer de croquettes du jour au lendemain : erreur classique ! Le système digestif d’un chiot est encore fragile. Toute transition doit se faire en douceur, sur au moins une semaine, sinon gare aux diarrhées !

👉 Trop de friandises (même “saines”) : on comprend, il est trop mignon quand il réclame… mais un excès de friandises, même naturelles, peut déséquilibrer sa ration et favoriser le surpoids (ou la dépendance aux snacks).

👉 Les restes de table “parce que c’est juste un petit morceau” : ton gratin, ton fromage ou ton steak contiennent souvent du sel, des graisses ou des ingrédients toxiques pour lui. Mieux vaut s’en tenir à son alimentation spécifique.

👉 Ne pas adapter les quantités en fonction de son évolution : un chiot grandit vite, et ses besoins changent presque chaque mois. On ajuste donc régulièrement les rations selon son âge, son poids et son niveau d’activité.

💡 Le mot d’ordre ? Observer, peser, ajuster, et en cas de doute… demander à ton vétérinaire. Il vaut mieux poser une question de trop que passer à côté d’un déséquilibre invisible

Foire aux questios (FAQ)